Sortir de la dépendance affective pour accéder à l’amour.
Qu’est-ce qu’aimer veut dire ?
L’évolution de nos relations amoureuses est souvent similaire… au début, tout est parfait : on est attiré par l’autre qui nous le rend bien. Nous avons le sentiment qu’il possède toutes les qualités pour nous rendre heureux. Le besoin et le manque attisent notre désir et nous avons le sentiment que le partenaire va combler à lui seul notre incomplétude, guérir nos blessures, satisfaire nos besoins.
Mais petit à petit, cette relation si satisfaisante va se ternir et engendrer des insatisfactions car nous avons confondu l’amour avec les projections de notre égo.
L’attachement affectif est un des moyens dont l’ego se sert pour pallier ses besoins inassouvis et ses frustrations. Il cherche à l’extérieur, dans l’amour de l’autre, à apaiser son sentiment d’inexistence.
Ce que nous appelons généralement l’amour s’appelle de l’attachement et s’apparente souvent à la dépendance affective… source de peurs, de manques, de projections et de souffrance.
Nous connaissons tous la peur d’être rejetés, jugés, trahis, abandonnés… En nous unissant à notre « moitié », nous espérons ne plus jamais revivre ces blessures : notre bonheur dépend de l’autre.
Mais cet autre a lui aussi des besoins, des limites, des blessures…
Dès qu’il devient incapable de répondre à nos attentes, nous sommes déçus, frustrés… nos blessures s’ouvrent et notre peur se réveille…et la colère suit de près !
Nous accusons alors souvent l’autre de nous blesser alors qu’il nous révèle simplement que nos plaies ne sont pas guéries.
La relation avec l’autre est donc souvent un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées : elles nous permettent de regarder les aspects sombres de notre être.
La relation ne peut guérir nos blessures mais c’est une merveilleuse opportunité de nous connaître et de cette manière, de commencer à pouvoir conscientiser et panser nos propres plaies. Elle nous sert de miroir et dans ce sens, nous permet de regarder à l’intérieur de nous.
La guérison ne vient jamais de l’extérieur mais toujours de l’intérieur ! Croire que l’autre possède la clé de notre bonheur nous maintient dans un état de dépendance qui engendre la peur de perdre, la frustration et la colère.
Sortir de la dépendance affective
Pour apprendre à vivre l’amour, nous devons apprendre à être présent à nous-même et à nous accepter avec bienveillance, afin de pouvoir offrir ensuite cet accueil à l’autre.
Nous ne cherchons plus alors à reconstituer une unité à deux mais à favoriser la rencontre de deux unités. Nous pouvons alors sortir de la dépendance affective et la dépendance cède la place au respect et à l’amour…
J’ai moi aussi expérimenté le couple dans toutes ses dimensions : j’ai longtemps fantasmé sur la croyance que ma « moitié » existait quelque part : la personne parfaite pour moi, l’homme qui allait répondre à toutes mes attentes… nous allions vivre une relation fluide et j’allais trouver la paix !
Cela ne s’est pas passé comme cela…
Chaque relation m’a fait grandir, m’a poussé dans mes retranchements et obligée à chercher la sécurité et l’amour à l’intérieur de moi… c’était le seul chemin possible pour pouvoir accueillir l’autre sans le noyer sous mes attentes… pour arrêter d’exiger de mon compagnon qu’il comble tous mes vides, apaise mes peurs et satisfasse mes besoins… parfois au détriment des siens !
Quel magnifique chemin, semé d’épreuves qui m’apprend à lâcher le besoin de « contrôler l’autre » pour apprendre à l’accueillir, dans sa pleine liberté d’être !
J’apprends chaque jour, en pleine conscience, à exister à mes propres yeux, à accueillir mes zones d’ombre et à faire rayonner ma lumière !
Et quand ce chemin vers soi est partagé, je dis MERCI LA VIE !
Psychothérapeute, coach en développement personnel, j’accompagne depuis 25 ans des êtres et des couples qui veulent se donner les moyens d’être pleinement conscients et créateurs de leur réalité.
J’ai mis en place depuis 10 ans, un stage de développement personnel de 3 jours, pour les couples qui veulent se donner les moyens de créer une relation authentique, vivante et durable mais aussi sortir de la dépendance affective.
Un cadeau à s’offrir en couple pour donner un nouveau souffle à la relation et ouvrir le champ des possibles pour qu’elle se déploie !
Merci d’organiser une conférence pour mon anniversaire ! je me suis inscrit a « osez sa vie » j’ai l’impression d’être dans une grande roue, et ça tourne et ça tourne …si ça continue je vais demander une carte de fidélité ! ou acheter un manège ! c’est vrai que le premier réflex quand on va pas bien c’est de se chercher quelqu’un , pour se soulager ou se sentir aimé, se sentir vivre, fuir sa solitude, donc le sujet m’intéresse, j’essaye de venir ! deux semaines pour rencontrer ma compagne ! go go go !
Je viens de comprendre une chose essentiel, une question que je me posais dont j ai jamais pu trouver la réponse ,la personne parfaite pour moi etvc est jamais arrivé. Il arrive même qu on multiplis les conquêtes merci pour tout
Bonjour a vous,
Je me présente, Patrick 49 ans divorcé depuis plus 7 ans et sans réel aventures sérieuse a part une relation avec une femme manipulatrice narcissique que j’ai tardé a quitté a mon gout. Non sans blessures bien sur.
j’ai rencontrer une femme en Janvier 2015 et nous avons établi au début une relation très agréable qui a versé dans l’amour au bout de quelques mois. J’en suis éperdument amoureux et notre éloignement géographique a rendu notre histoire sympa car nous échangions beaucoup par textos et téléphone, surtout elle qui me contacte(important car elle a aussi je pense un manque affectif a mon avis).
Au fil du temps je me suis mis a avoir un comportement qui n’était visiblement trop présent, protecteur, trop organiser par avance, je l’étouffais, ce qui nous a valut une première rupture en Novembre 2015, et elle m’a dit que ces priorités n’étais plus en relations avec les nôtres (du début), sa priorité été ces enfants, et qu’elle ne se retrouve plus avec elle même. Elle a donc mis fin a notre histoire. Non sans mal pour elle visiblement.
Ce jour la j’ai peté un câble et un excès de colère démesuré qui c’est terminer mal. Ce jour et une épreuve de plus qu’elle a enduré dans sa vie déjà encombrer de souffrance du a ces relations antérieur difficile (ancien mari pervers narcissique, alcoolique et avec 4 enfants a la clefs en 12 ans de mariage). Que des échecs dans ces relations post divorce et Deux enfants très marquer par ces histoires.
Tout cela pour vous planter le décor.
J’ai tenter de la reconquérir avec l’envoi de fleurs de petits messages qui n’appel aucunes réponses. Un gros sur moi accompagné d’un psychiatre qui m’a beaucoup aidé et a ce jour je suis content de m’être débarrasser de certains petits défauts qui ne servent a rien et gâche la relation.
Un jour un appel pour que nous puissions nous revoir et manger ensemble. la fi du repas c’est passé a l’hôtel sans que nous ayons de rapport, juste l’un contre l’autre, et au petit matin pas un mot, ni baiser sulfureux. Juste un baiser sans plus de promesses de lendemain. Elle me demandera plus tard de nous revoir (3/4 jours)
Nous avons repris la relation quelques jours après, en mettant des bases de discussions et de règle pour l’avenir, ce qui a marché un certain temps. Les enfants ont un lord passif et un caractère particulier du a ces nombreuses souffrances, ce que je comprend, mais ai du mal a appliqué au quotidien. la maman m’a repris a quelques moment et j’avoue ne pas être a l’aise dans cet exercice. Etant moi aussi papa, je n’ai pas ce genre de relation avec mes enfants qui sont moins agressif. j’avoue que sur cette tranche de vie j’ai beaucoup merder car leurs maman, et je le comprend les surprotégé du fait de leur expérience malheureuse.
Nous avons emménagé ensemble dans son petit appartement ou nous vivons dans le salon, pour que les enfants aient leurs intimités. Cette promiscuité n’aide pas a avoir de l’intimité ni un endroit ou l’on peu être tranquille quelques instants. Mais nous avions le projet de changer de logement, ce qui a un moment elle a remis a plus tard…
Le temps a filé et la vie aussi, je me suis enfermé petit a petit DANS UNE DEPENDANCE AFFECTIVE ou JE ME SUIS PERDU avec tout ce que ça comporte.
Je ne vivait plus qu’a travers elle, j’essaye de lui plaire et j’en faisait trop a tout point de vue. Bien entendu la frustration allé de paire et mon être a changer pour être dans la phase négative.
Pourtant je n’ai jamais eu peur de la perdre car je l’aime. Cela m’a étonné dans mon intérieur mais je n’ai pas senti cet état.
Elle m’a souvent lancer des perches, que je ne comprenais pas, car si je sortais voir des amis et faire des choses pour moi je n’aurai pas pu consacre de temps pour elle. Mon travail également a été mis de coté etc… Tous les travers que je ne voulais pas et pourtant j’y courrai de plus en plus vite.
Elle a mis fin a notre relation le 14 JUILLET, je ne lui en veux pas car je l’aime et elle souffre de me voir ainsi et ne veut pas d’un homme comme ça à ces coté. Cette relation tendue au quotidien pour elle et ces enfants. L’instinct protecteur maternel a fait son devoir.
J’ai fais un long mail de mea culpa avec prise de conscience et le travail a faire sur moi, et notre fin de relation, et sa réponse fut :
« Merci pour ces mots remplis d’espoir qu’en à ton évolution, de regrets et de mea culpa par rapport aux faux pas et d’amour sincère.
J’espère pouvoir t’aider à avancer dans cette démarche même si cela n’est plus en tant que couple, nous étions amis aussi et je serai toujours là pour toi.
Je t’embrasse »
Aujourd’hui et après quelques jours a faire mon introspection, parcourant des sites pour connaitre mon problème je m’en aperçois clairement,. Il y a des zones sombres, et non dit avec moi même que je commence a accepter et mon souhait de changer et grandir avec ces blessures pour être en paix avec moi et enfin pouvoir vivre sans ce problème que je n’avais jamais connu pour personne.
Je me suis rendu compte que j’avais perdu ma joie de vivre et l’envie de tout au fur et a mesure. Perdu ma confiance en moi car j’était dans le doute incessant de ne pas faire ce qu’il fallait et de ne pas être a la hauteur de ces attente. Tout cela je m’en aperçois aujourd’hui malheureusement, et heureusement.
J’en suis très triste de notre rupture, car oui j’ai des sentiments profond pour cette femme.
Je suis très conscient de l’état et je n’ai pas l’impression de l’aimer en tant que béquille ou pansement, mais en tant que compagne dans la vie.
Elle ne comble pas de vide en moi, ce que j’aime en elle son intelligence, avec tout ce que cela comporte dans nos échanges, l’ouverture d’esprit, et surtout ces moments de partage.
J’ai entrepris de repartir de la base et devenir enfin moi, pour être en paix avec mon passé, me sentir heureux et m’accepter tel que je suis et m’aimer pour ce que je suis.
J’avoue n’avoir plus rien a prouver a personne la vie m’a démontrer que pour être bien dans sa vie il faut être modeste et avoir rester humble, parfois je dérape et la aussi je continu ce travail commencer il y a quelques années. Je ne suis pas parfait, je ne le serai jamais, juste être bien dans ma tête et mon corps.
Je suis a l’écoute de vos commentaires, et conseils ….
PS : l’envie me tiraille de la reconquérir une fois que je me sentirais fort, qu’en pensez vous ???
« La guérison ne vient jamais de l’extérieur mais toujours de l’intérieur ! »
C’est bien vrai et j’aimerais rajouter que nous avons déjà en nous toutes les ressources pour aller mieux. Il est plus simple de s’appuyer sur l’autre pour exister mais, un bonheur durable n’est possible que lorsque nous nous traitons comme notre propre ami, propre frère,… ^^