Vous avez peur de l’échec, du jugement des autres, de ne pas être aimé, d’être rejeté, de souffrir, d’être seul, de mourir ?
Vous vous sentez prisonnier de vos peurs et vous souhaitez vous en libérer ? Visionnez cette vidéo qui vous donne des clés pour y arriver …
Pour aller plus loin : Oser sa vie, se libérer de la peur
Retranscription de la vidéo
Bonjour, je suis Anne Vandezande. Forte de mes 25 ans d’expérience en psychothérapie et en coaching de développement personnel, j’ai décidé de partager avec vous des enseignements précieux. Aujourd’hui, je me concentre sur un thème universel et souvent incompris : la peur. Mon objectif est de vous fournir des clés pour comprendre et surmonter ce sentiment, afin de vous libérer et de vous épanouir pleinement.
La nature de la peur
La peur, une émotion fondamentale de l’expérience humaine, est souvent à l’origine de nos souffrances. Elle nous empêche de nous réaliser, de nous affirmer, et parfois même, de vivre pleinement. Parmi les peurs les plus courantes, on retrouve la peur de l’échec, du jugement, et du rejet. Ces peurs, bien que variées, renvoient à une crainte plus profonde : celle de ne pas exister aux yeux des autres.
Concernant la peur, mon intention est de vous offrir deux clés essentielles de réflexion et d’action pour vous aider à vous libérer des peurs dans votre vie. La peur est, en effet, l’une des principales causes de souffrance humaine, car elle nous empêche souvent de nous épanouir, d’exprimer notre véritable identité, d’agir librement et de nous manifester pleinement dans notre existence. Elle nous conduit à expérimenter des états vibratoires bas et, ironiquement, à attirer les événements que nous redoutons le plus, créant ainsi l’exact opposé de ce que nous désirons pour notre vie. La peur principale de l’être humain est la peur de l’échec, incluant la crainte de se tromper, de ne pas être à la hauteur, ou de ne pas réussir sa vie.
La peur du jugement est également une peur récurrente, englobant la peur de ne pas être reconnu, le ridicule, ou le regard des autres et ce qu’ils pourraient penser de nous, influençant ainsi l’image que nous projetons. De plus, il y a la peur de ne pas être aimé, d’être rejeté, abandonné, ou de souffrir de la solitude. Toutes ces peurs se ramènent à une crainte fondamentale : celle de ne pas exister. Nous prenons conscience de notre existence dès l’enfance, à travers le regard des autres. C’est ainsi que s’établissent les mécanismes de l’ego. Je ne développerai pas davantage ce sujet aujourd’hui, mais si vous êtes intéressé, je vous invite à regarder ma conférence intitulée ‘Trouver la paix en soi‘ sur le site de l’Univers du Possible. Dans cette conférence gratuite de deux heures, j’aborde en détail la notion de l’ego, la construction de notre personnalité, et les mécanismes de peur liés à l’amour.
Aujourd’hui, je me concentre sur cette notion de peur, qui se divise en deux catégories. D’une part, la peur est un signal d’alerte face à un danger. C’est un mécanisme naturel. Par exemple, si vous vous trouvez face à un chien enragé, il est tout à fait approprié de ressentir un signal d’alerte vous incitant à agir pour sauver votre peau. Cette peur nous pousse à l’action, que ce soit en fuyant ou en nous cachant, afin de nous extraire de la situation et de nous protéger. D’autre part, la peur que nous éprouvons la plupart du temps n’est pas de cet ordre. Elle ne signale pas un danger réel, mais est plutôt une construction de notre mental. C’est ce que j’appelle, ou ce que Eckhart Tolle désigne comme, la peur psychologique : la projection dans le futur d’une expérience ou d’une situation, uniquement façonnée par nos pensées et notre mental. Cette projection crée des scénarios et des histoires qui nous font ressentir une peur intense face à une situation qui n’existe pas et qui est, en réalité, illusoire.
La peur psychologique : Un fantôme de l’esprit
Il est crucial de distinguer deux types de peur : la peur psychologique et la peur utile. La première est souvent une création de notre mental, nous projetant dans des scénarios futurs et illusoires.
Prenez, par exemple, le cas d’un entretien d’embauche que vous devez passer dans deux jours. Vous êtes confortablement installé dans votre salon, en sécurité, loin de toute situation menaçante. Cependant, votre ego commence à se projeter dans l’avenir, imaginant cette expérience à venir dont vous ne savez rien – ni la personne que vous rencontrerez, ni l’endroit, ni le déroulement des événements. Votre esprit crée alors toute une série de scénarios, souvent négatifs. Cette projection de l’ego vise à contrôler la situation en anticipant tout ce qui pourrait se passer, dans le but de vous protéger d’éventuels inconforts. Mais en réalité, cette démarche crée une situation inconfortable dans le présent. En effet, vous commencez à imaginer toutes sortes de scénarios sur ce qui pourrait mal tourner, dans l’idée de vous protéger et de contrôler la situation. Vous pourriez vous imaginer perdre vos moyens, ne pas réussir à répondre à une question, bafouiller, transpirer, être complètement à côté de la plaque. Votre ego peut même aller jusqu’à se projeter dans les pensées de l’autre, imaginant comment cette personne va vous juger, vous trouver inadéquat, et ainsi de suite. Ces mécanismes peuvent aller très loin.
Il est essentiel de prendre conscience que, dans ce phénomène de peur psychologique, il existe un réel processus mental. C’est une création de l’esprit qui génère des sensations de peur dans le présent, alors qu’en réalité, rien ne se passe. Vous êtes en sécurité, tout est calme autour de vous. Mais vous commencez à ressentir physiquement tous les mécanismes de la peur : peut-être que votre cœur bat plus fort, vous commencez à paniquer, à transpirer, etc. Cela se produit alors que, dans le présent, il ne se passe absolument rien.
Cette situation est uniquement liée à l’histoire que la personne se raconte, une histoire qui n’est pas encore la réalité. En effet, les choses peuvent ne pas se dérouler du tout comme imaginé. C’est ce que nous faisons souvent : nous nous projetons dans des futurs imaginaires, nous racontant des histoires, laissant nos pensées prendre le contrôle de notre réalité dans l’idée de nous protéger, en mettant en place toutes les réactions possibles. Mais cela entraîne un double inconfort. Le premier est de vivre un inconfort intense dans le moment présent, c’est-à-dire de passer à côté de notre vie qui se déroule ici et maintenant. De plus, cela nous amène à anticiper avec appréhension des événements futurs. Par exemple, lors d’un entretien d’embauche, je serai probablement déjà en état de peur à cause des scénarios que j’ai imaginés, ce qui me rend moins détendu pour accepter ce qui va se passer. Je suis déjà encombré de mécanismes de défense que j’ai mis en place, ce qui augmente le risque de ne pas bien vivre l’événement en question, car je dois surmonter un état vibratoire difficile.
La peur psychologique est justement ce phénomène. Ce n’est pas la peur simple et saine qui peut se manifester spontanément autrement appelée la peur utile, c’est-à-dire une peur qui nous fournit des informations utiles pour nous organiser et nous protéger dans notre vie. La peur psychologique, en revanche, est une projection dans le futur, un ensemble de scénarios sur lesquels nous n’avons pas de contrôle et qui ont souvent pour conséquence de nous plonger dans des états difficiles. Ces peurs nous empêchent d’être nous-mêmes, d’agir, de faire des expériences, de nous laisser aller au mouvement et d’écouter nos élans. Par exemple, si je suis dans une pièce et que je vois une personne qui me semble sympathique, malgré mon envie d’aller lui parler, je peux être freiné par un mécanisme de résistance intérieur. Souvent, c’est une voix dans ma tête qui me dit : ‘Non, ne l’aborde pas, tu seras ridicule, tu ne sauras pas quoi dire. Tu vas la déranger, elle va te juger, tu vas perdre tes moyens.‘ Ainsi, je me crée tout un scénario qui m’empêche finalement de passer à l’action. Je suis alors paralysé, me sentant inadéquat, et cela rend difficile de me lancer dans une action qui devrait être naturelle et spontanée.
Le rôle de l’égo dans la création de la peur
Notre ego joue un rôle central dans la création de la peur psychologique. Il nous pousse à nous projeter, à nous inquiéter de l’opinion des autres, et à anticiper des scénarios qui ne se réaliseront peut-être jamais. Cette projection constante nous éloigne du présent, nous privant de vivre pleinement l’instant.
Des clés pour surmonter la peur
Une première clé à comprendre, lorsqu’on parle de peur systématique – celle qui nous empêche d’être nous-mêmes, de nous épanouir, de prendre des décisions et d’agir dans nos vies – c’est qu’il ne s’agit pas uniquement de la peur réactionnelle face à un danger immédiat ou d’une émotion imprévue que nous ne pouvons gérer sur le moment.
Pour surmonter la peur, il est essentiel de reconnaître son origine. Comprendre que la peur est souvent une illusion créée par notre esprit est le premier pas vers la libération. Il est aussi crucial de se recentrer sur le présent, en prenant conscience que la plupart de nos peurs sont liées à des scénarios futurs qui n’ont pas lieu d’être.
La peur ne doit pas être un obstacle à votre épanouissement. En comprenant sa nature et en apprenant à la gérer, vous pouvez vous libérer de ses chaînes et vivre une vie plus riche et plus pleine. Ensemble, faisons face à nos peurs pour embrasser pleinement notre existence.
Un stage pour se libérer de la peur !
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Pour aller plus loin : Oser sa vie, se libérer de la peur